Le prix Constance Pultz
Kit Loney
Antoine
L'année dernière, il a rempli son papier de vert
et lignes jaunes. Quand je lui ai dit herbes des marais
se balançant dans le vent, il a dit non, mon Dieu. Mots
un glissando sauvage, la bave qui danse de son menton.
Je lui dis un jour qu'il met de la joie dans mon cœur.
Pendant un an, chaque fois qu'il me voit dans le hall,
il répète cela, tirant les sons
instable de la gourde de sa bouche.
Son corps est une marionnette tordue,
négligemment taillé dans un membre noueux.
Un marionnettiste ivre travaille les cordes.
Cette année, il est assis avec la sixième année
les garçons de l'équipe de basket de ma classe.
Ils sont tous amoureux de la même fille.
Il tient cour chaque jour, centre d'attention.
Quand on sort, ils lui passent le ballon,
abandonner leurs mouvements un moment, bravo
quand il fait le panier. Plus tard, son long visage
des frémissements, des larmes polissent la surface de l'acajou,
une infinitésimale légère une écharde
perçant le champ ouvert de son cœur.
Les enfants sont perplexes, mais le ciel ne l'est pas.
Ils connaissent le fardeau des nuages d'orage,
et combien pèse le poids de l'eau.